La folle complainte
« Les jours de repassage, dans la maison qui dort, la bonne n’est pas sage mais on la garde encore. On l’a trouvé hier soir, derrière la porte en bois, avec une passoire, se donnant de la joie… » L’autre grand Charles – Trénet – a livré dans cette chanson une vraie part d’intîme, lui qui ne l’était pas.
J’ai lu que cette chanson était surréaliste, qu’on y comprenait pas tout… »on » est parfois si bête.
Elle n’est faite que de sensations, et outre une mélodie merveilleuse et ciselée, les paroles ne le sont pas moins.
Il convient pour l’écouter de fermer les yeux, de se livrer à un exercice peut fréquent : j’écoute et je ressens, je sens, je vois sous mes paupières clauses…La barbe de grand père, l’enfant qui attend Noël, l’écorce de l’arbre où le petit écureuil grimpe…
Belle lectrice, cher lecteur ne me dit pas que tu es indigent. Au fond de toi souviens toi de cette odeur qui a surement accompagnée ton enfance ou ton adolescence et qui parfois, furtivement, reviens de ton passé.
Merci Charles de dire si bien les moments oubliés…
Et Merci François Morel de la si bien chanter : http://www.youtube.com/watch?v=8TREUuh2ZrQ